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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 11:40

Quelques lettres ouvertes, un collectif etc…. voient le jour régulièrement depuis quelques mois sur les réseaux sociaux, si la légitimité des revendications ne peut être contestée, il y a urgence a intervenir pour « sauver « nos professions d’un avenir peut ensoleillé, mon étonnement réside dans le fait que ces revendications , pour la plupart sont déjà des propositions faites par le SNPCC, syndicat ayant légitimité pour la représentation auprès du Ministère de nos professions comme par exemple en 2008 dans le cadre des rencontres Animal et Société où le SNPCC a travaillé sur une trentaine de propositions aussi bien sur les « chiens dangereux » que la filière économique, ou bien le transport des animaux, le remaniement des diplômes etc etc..

Une espèce de flou artistique est maintenue dans le paysage des éleveurs et éducateurs, autour d’une association, un pseudo syndicat auto proclamé…ce flou artistique organisé par une pseudo reine d’une fourmilière en ébullition ruminant sa rancœur de pas être sur le devant de la scène, surfant sur une soi disante défense des petits éleveurs, leur peur de l’avenir et sur l’ignorance de la législation de ces derniers, laisse dans son sillage une odeur de manipulation, d’hypocrisie, de dénonciation…diviser pour mieux régner c’est le fer de lance des dictateurs, de ceux qui imposent leur loi, de ceux qui utilisent les peurs ancestrales des êtres humains pour être sur le devant d’une scène virtuelle  , ceux dont l’opportunisme n’est là que pour favoriser leur propres désirs de pouvoir …..

La fourmilière peut s’agiter piquer dans tous les sens cela n’est que gâchis, perte d’énergie, comportement totalement inefficace décrédibilisant nos actions syndicales car que cela plaise ou déplaise à certains, seul le SNPCC aujourd’hui à la représentativité auprès des Ministères.

Reprendre des propositions déjà faites cela est simple, sans fatigue, sans investissement,  par contre s’unir dans un esprit commun de lutte, dénué d’ambitions personnelles dans un esprit constructif pour nos professions pour un avenir pérenne, cela nécessite abnégation, bénévolat, travail de longue haleine, avec son lot parfois de découragement néanmoins avec au bout du tunnel une lumière celle d’avoir œuvrer pour des professions durement touchées dans leur fondement même.

Nous pouvons ne pas être d’accord, nous pouvons ne pas nous « aimer » en tant qu’individus, cependant seule la force que génère le nombre peut faire bouger nos autorités, s’éparpiller dans des actions anarchiques ne génère que déception, rancœur et douleur, il faut savoir parfois accepter de perde quelque chose pour obtenir autre chose de mieux, de différent et d’efficace.

 

Françoise Martin 

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