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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 15:06

Dior, Hermes, Chanel, Mugler et tellement d'autres... ces flacons qui lorsque nous les ouvrons sont des explosions de fragrances, alchimie si complexe élaborée par les « nez » de grandes et vieilles maisons…
Nous accompagnant au fil des années, attachées à des souvenirs, à un présent, ces odeurs sont des compagnes qui font partie de nos vies….

Le flacon SCC est quant à lui bien diffèrent, les «  nez «  de cette vieille maison ne sont visiblement pas issus du sérail de la ville de Grasse (ville des parfums), ou bien sont-ils devenus au fil du temps, anosmiques ….
Les relents à l’ouverture du flacon sont proches de l’odeur nauséabonde des canalisations, faisant alors plisser ce nez à celles et à ceux dont leurs cellules olfactives sont encore actives ….

Ces mélanges d’ingrédients puants sont nombreux, le dernier en date qui fait exploser ces remugles de fosses :

une série de subventions auraient été octroyées à la société de vénerie.


Cette société, dont fait partie le club du chien d’ordre regroupant de nombreuses races du 6eme groupe, est donc la représentante très puissante de la chasse à courre, en France, présidé par un Monsieur avec particule..

Deux choses sont alors à relever :

* les exposants, les éleveurs et les utilisateurs sont donc les contributeurs indirects d’une des maltraitances animales qui persistent dans notre pays au nom de la tradition barbare grâce à l’argent que génère les certificats de naissance, les expositions, les confirmations, le travail.
Il est quand même à noter que 85% de la population française est opposée au maintien de ce type de chasse suite à un sondage effectué par l’Ifop en décembre 2017.

* L’incohérence de la SCC : un Monsieur Bien-être animal au sein de la commission d’utilisation nationale depuis 2017 et de l’argent, notre argent ! à la souffrance animale ….

D’un côté nous surfons sur la vague médiatique du bien-être animal et sa bientraitance et de l’autre nous caressons dans un certain sens du poil les tueurs de cerfs, de sangliers, de renards aux pratiques cruelles, archaïques, acculant des animaux épuisés, sonnant l'hallali dans des parures de bals costumés, finissant le pauvre animal à la dague et jetant en pâture aux chiens leurs viscères encore fumantes... 

Mais à qui profite le crime ???...............

Qu’importe alors le contenu du flacon, pourvu que l’on ait l’ivresse…. du pouvoir…
Et quand on l’ouvre… le flacon : ça pue et ça pue fort !

Françoise Martin

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 08:13

Le chiot virtuel … çà existe !!
Le n° de puce virtuel …çà existe !!...
Seul le certificat de naissance est réel ……..

Comment cela peut être être possible ….J’aimerais bien comprendre !!

Une déclaration de saillie effectuée auprès des services de la SCC  avec un chien déclaré mort à l’ICAD ….(plus d’un an avant la déclaration), et ce sans aucun document, document qui aurait dû être fourni pour le cas hypothétique d’une insémination en semence congelée … la mort n’empêchant pas de reproduire !

Une déclaration de naissance faite normalement …(mais juste pour le fun puisque la chienne a été stérilisée de nombreuses années auparavant !! )

Une demande de certificat de naissance avec un n° de puce inexistant, puisque le chiot est virtuel …

Un certificat de naissance bien réel pour un chiot qui n’a jamais existé !! ….

La situation est tout simplement cocasse, l’éleveuse ayant fait naître un chiot virtuel,  n’a pas fini d’en rigoler !!..elle n’aura ni problème pour le socialiser, ni pour le vendre (pour info , ce n’est pas moi !! ).
Cependant, si cela provoque éclats de rire, il va s’en dire que la situation au-delà du cocasse est quand même quelque peu problématique …

S’il est aussi simple de pouvoir faire émettre un certificat de naissance pour un chiot virtuel par la Société Centrale Canine, nous pouvons nous poser la question de savoir ce qu’il en est des certificats de naissance de portées existantes, en particulier leurs véracités..
Il ne faut pas s’étonner alors que l’expertise du rapport Geiger, en 2015, demandé par le Ministère, ait mis en doute d’une part sur la réalité d’une réelle sélection du  chien de race, et une lourde suspicion de faux pedigrees….  

Si la suppression de la confirmation semble n’être qu’un «marronnier journalistique», les «anciens» se rappelleront que nous débattions du sujet déjà à l’époque du Professeur Queinnec, (ce qui commence à dater un peu), il serait bon, alors, d’amener un peu plus de sérieux quand « on » veut se prévaloir d’être un organisme de sélection ….


Depuis des années, nous demandons que l'ADN des parents soit obligatoire, ainsi que l'ADN de filiation afin d’éditer des certificats de naissance.
Il semble plus facile de faire entrer des sommes colossales en demandes de certificat de naissance et ce en fermant les yeux sur la "moralité" de la provenance des chiots, plutôt que de se donner les moyens d'évoluer vers ce qui devrait être l'évidence même du début de l'équation Sélection.

Comme disait Jean de la Fontaine dans «  le conseil et les Rats » :
«Ne faut-il que délibérer,
la Cour en conseillers foisonne

Est-il besoin d’exécuter
l’on ne rencontre plus personne »


Françoise Martin

PS : Comme pour tous les articles, tous les documents sont en ma possession, je n’écris jamais sans preuves.

 

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Published by Françoise Martin
26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 18:27

600 reproducteurs… une production intensive de 1500 chiots par an.

Une souffrance de tous les instants vivant dans un milieu carcéral, utilisés comme outil de production, utérus sur pattes, producteurs de semence …
Certains vivant dans le noir 24/24 h, ne voyant la lumière artificielle que le temps d’une distribution de croquettes jetées à la va vite à même le sol 

Des humains sans affect, comptant les billets avec leurs doigts crochus, vendant leur âme au Diable « argent » qui régit le monde d’aujourd’hui…
Oubliant le respect de la Vie, de la vieillesse, jetant la mort dans des congélateurs que l’équarrissage transformera en poudre….

Ces chiens vivront et mourront, invisibles, oubliés de tous dans le froid, l’humidité du béton, et pour seule vision d’éternité les grilles rouillées d’un box 

Un de ces petits chiens s’appelait Ippy…  Âgé de 4,5 ans il est mort agonisant devant ses congénères, par défaut de soins…
impuissante, mon cœur en vrac …les larmes ont coulées sur mon clavier…

Cela se passe en France… les Thénardier ont encore de beaux jours devant eux se pavanant dans ces « salons des chiots » … foires aux chiens d’antan… trimballant tous les week-ends de l’année leur cargaison de vivants à quatre pattes…
Bien propres sur eux, un discours parfaitement rodé depuis tant d’années, ils vendent une production de la honte sans aucun état d’âme week-end après week-end …

Le système, pervers, vicieux, rouleau compresseur, cercle inexorable ou chacun est responsable, fermant les yeux à son niveau, êtres humains sans morale, sans empathie, moutons de Panurge alimentant un système établit...
Tous, plus ou moins, bouffent au râtelier de l’horreur car nombreux sont ceux qui savent… et ne disent rien encore une fois !

* Les sociétés organisatrices des « foires aux chiens d’antan » qui au-delà du prix du linéaire loué par le producteur de chiots, effectuent un prélèvement de 60 euros par chiot vendu.
Il va sans dire que l’esprit critique, le questionnement et une responsabilité de ce qui se passe en amont ne font pas partie de leur priorité !!!
Les acheteurs sans aucune conscience, ni réflexion, inféodés à une société consumériste achetant un animal comme un paquet de lessive à l’hyper marché du chien…

* Une DDPP départementale qui (a priori) contrôle la structure deux fois par an…

Comment se fait-il qu’elle ne pointe pas dans un rapport détaillé les incohérences à l’arrêté d’avril 2014, car si avant 2014, nous pouvions penser qu’il était compliqué de pouvoir intervenir, la loi de 2014 est particulièrement précise et donne toute latitude à une DDPP, si elle le souhaite, de mettre en avant la non-conformité des locaux, le non-respect des heures de sortie obligatoires pour les chiens vivant en box, le respect des besoins physiologiques et comportementaux, le nombre de m2, l’existence encore une fois des bacs d’élevage etc…etc...

Pour quelles raisons cela n’est-il pas fait ?

Nous ne pouvons pas penser que les services de l’état puissent être corrompus, il y a obligatoirement une autre raison … !!! 

* Une clinique vétérinaire qui est censée faire deux visites sanitaires par an… comment se fait-il que cette dernière ferme les yeux et n’alerte pas les services vétérinaires concernant l’état déplorable de certains chiens, le non-respect des besoins physiologiques, les maternités non conformes… etc… etc
La présence de centaines de flacons de vaccins sur la structure pose également question… 

Nous ne pouvons pas penser que des vétérinaires ayant signés le serment de Bourgelat puissent être corrompus, il y a obligatoirement une autre raison … !!!

*La Société Centrale Canine… car si l’horreur n’a pas besoin de papier pour se décliner, celle-ci en a …production intensive du chien de race !!

Si près de 1000 chiots sont vendus par an, 25 euros par certificat de naissance… soit environ 25000 euros abreuveraient régulièrement les caisses de la Société Centrale Canine.

Nous ne pouvons pas penser que la Société Centrale Canine gérée par les énarques de la sélection et de l’amélioration du chien de race, (mission déléguée par le Ministère de l’Agriculture) puisse ne pas avoir de regard sur cette production, une réflexion, ou un esprit critique, ou qu’elle puisse être corrompue …

Il y a obligatoirement une autre raison … !!!

Pour que ces certificats de naissance puissent être délivrés, les parents doivent être des reproducteurs inscrits au livre des origines français donc confirmés …

Nous savons que ces structures « n’ont pas le temps » … d’aller en exposition canine ou en séance de confirmation, certains juges mandatés par la Société Centrale Canine se déplacent donc à domicile pour effectuer ces confirmations…
Dans ce cas précis, le nombre de races avoisine la trentaine, seuls des juges appelés « all round » peuvent confirmer… ceux-ci ne sont pas si nombreux en France, qui est alors le juge qui depuis des années se déplace pour officier ???

Serait-il atteint de malvoyance, de surdité sélective car nous ne pouvons, bien évidemment, pas penser que ce dernier soit corrompu, il y a obligatoirement une autre raison… !!!

Il s’appelait Ippy, il avait 4,5 ans … c’était un petit chien de race tout blanc … il est mort agonisant devant ses congénères dans le froid, le noir et l’humidité d’un box en béton par défaut de soins…
 impuissante, mon cœur en vrac …les larmes ont coulées sur mon clavier…

D’autres sont morts avant lui, d’autres vont mourir après lui juste parce que la responsabilité collective n’est pas au rendez-vous, juste parce que des humains ferment les yeux, bouchent leur oreilles et ne parlent pas…juste parce que le diable « argent » et l’indifférence ont pris le pas sur l’Amour, le Respect et la Passion du chien …….

Françoise Martin

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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 13:15

Moi je dis « bravo » …. 10 chiens héros récompensés …
Quelle belle initiative de la scc , toujours prompte à faire du bel ouvrage de promotion , grâce aux deniers des sélectionneurs qui œuvrent tous les jours pour le devenir des races…
Edulcorant ainsi la réalité quelque peu différente d’une cynophilie décadente, plongée dans les affres de la maltraitance, de l’escroquerie, de la fraude et tout ce qui s’en suit …
Il est vrai que le trophée de chiens martyrs, et des éleveurs truands risquait de ne pas faire glamour, égratignant une image quelque peu chahutée par les derniers évènements de cette année 2017 ….

* Les 130 chiens martyrs de race CLT et CLS de la juge SCC , Madame K… , porteuse d’affixe, condamnée ( mais appel formulé): de place , vous auriez manqué à l’Hôtel de ville de Paris !!
 
* Les 30 chiens martyrs de race Barzois de Mr B… porteur d’affixe, condamné : de place, vous auriez manqué à l’Hôtel  de ville de Paris !!

* Un nombre important de chiens de race Chihuahuas importés de Slovaquie (issus des fermes d’élevage de ce pays dont on connait les conditions de vie) par Mme X, porteuse d’affixe, condamnée : de place, vous auriez manqué à l’Hotel de ville de Paris…. !!

* Condamnation ferme pour escroqueries, et dépôts de plaintes pour des portées fictives pourtant vendues !!  Prison ferme pour Mme B… porteuse d’affixe… toujours commissaire de ring à l’exposition de Douai : une petite place à côté du radiateur … vous auriez proposé !!

* Aux centaines d’éleveurs produisant du NON LOF bien que porteurs d’affixe …. :   L’engagement de l’affixe, vous auriez rappelé  !!!

* Aux centaines de producteurs à finalité « animalerie » auxquels vous délivrez les LOF : votre mission de sélection, d’amélioration des races  vous auriez évoqué !!

A l’association surnommée « La Muette » et à ces dirigeants en cravates rouges et costumes noirs, parés des plus beaux atours, médailles au revers du veston : ……des réponses nous demandons …. !!

Françoise Martin

PS : non je ne parle pas comme Maître Yoda !! ... J'utilise juste l'anastrophe, une figure de style de la langue française qui permet d'appuyer et de mettre en lumiere une certaine partie de la phrase.

 

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3 décembre 2017 7 03 /12 /décembre /2017 10:29

En 2015, le rapport Geiger, suite à un audit du Ministère mettait en avant l’oligarchie de l’association de tutelle….
Fin 2017 … alors bonne nouvelle... rien n’a changé  !!
Quelques exemples fort savoureux de cette façon de «  gouverner » de notre cynophilie..

Courant de l’année 2016, le SLAG est dissout par décision de justice, les lévriers d’Afrique et de la méditerranée se retrouvent alors sans club de race, les amateurs de ces races pour la plupart confidentielles tentent de se restructurer et préparent leurs dossiers afin de pouvoir les présenter à la commission d’affiliation.

La situation traîne en longueur, pendant ce temps un travail de dialogue avec d’autres club de race donnait la possibilité par exemple :
* au Sloughi de rejoindre le club de race des PLI , club fort dynamique très investi.
L'Azawakh, est quant à lui, fort de la création d’un club très impliqué dans la sauvegarde de la race, avec un nombre d’adhérents non négligeable de passionnés, de vétérinaires et de propriétaires.

Une base importante d’archives génétiques, de recherches, des voyages au Sahel, et un nouveau projet déjà très avancé semblaient pouvoir lui permettre de gérer seul la race, au regard de son implication etc etc..(pour mémoire le standard de la race est géré par la France)

Un club appelé le « clamed » montre son souhait de reprendre trois races, le sloughi, l’azawakh, et le galgo, présidé par un ancien président du SLAG qui a fait……….juste son temps…sans grand intérêt pour les races gérées auparavant ……

Les dossiers sont présentés à la commission d’affiliation, présidé par le même président qui préside également la CUN (commission d’utilisation nationale), le cumul des fonctions étant toujours d’actualité !!
Les décisions de la commission d’affiliation sont présentées au comité de la scc qui les entérine par 7 voix contre 10, et donc dans le lot…. le « clamed » !
Nous ne disons pas que les relations privilégiées entre le président de la commission d’utilisation et le président du clamed y sont pour quelque chose …
Nous pouvons juste nous poser la question :
* Quid du désaveu du vote du comité de la SCC (7 voix sur 10) qui ne suit pas à l’humanité (et de loin) les décisions de la commission d’affiliation ?
(en filigrane, la situation toujours monopolistique des club de race en totale opposition aux propositions du rapport Geiger et du principe énoncé par l'article D214-8 du CRPM de 2008 soit l’ouverture aux associations spécialisées par race, sans limitation de nombre)

"Nothing about us without us" (Que rien à propos de nous ne se fasse sans nous)…

Ce même président, président également de la CUN est totalement désavoué par le groupe de travail ring, ce dernier démissionnant dans son intégralité suite à un règlement modifié sans aucune concertation avec les utilisateurs.
Si la modification est intéressante en soi puisqu’elle entre dans la notion du bien-être animal « imposée » par la mouvance actuelle, elle aurait certainement nécessité un raccord avec les utilisateurs sur le terrain afin d’amener une concertation et du temps pour la mise en place.
La demande de concertation a été refusée par le président de la CUN !! ….
(l’étendard du bien-être animal est facile à brandir pour se donner bonne conscience, nous pouvons d’ailleurs nous poser la question : Quid du collier électrique justifié par le même président ? ! )

"Nothing about us without us » (Que rien à propos de nous ne se fasse sans nous)

Le nouveau site de la SCC, arbitrairement, sans aucune concertation avec les éleveurs, met en ligne l’intégralité des données privées et personnelles de ces derniers en dépit de la loi du 30 septembre 1986 modifiée par la loi no 94-88 du 1er février 1994, JO 2 février, relative à la liberté de communication ainsi que de l’article 2 alinéa 2 de la loi Informatique et Liberté.
Cette situation intolérable fera monter un tollé général chez les éleveurs qui se voient dans l’obligation de saisir le Ministère de l’Agriculture pour tenter de faire respecter la législation française.
Nous pouvons alors nous poser une question :
* Quid de cette déclaration de « Politique qualité » que notre institution a mise en place, signée en juin 2017 s’engageant elle-même sur différents points,  entre autres : « fiabilités des données, professionnalisme et expertise du métier » ? !!!

«Nothing about us without us » (Que rien à propos de nous ne se fasse sans nous)

L’année se finit donc comme elle avait commencé, si ce n’est la présence d’un nouveau président au sein d’une structure qui semble avoir bien du mal à imaginer qu’une organisation autre que pyramidale et dictatoriale puisse être possible.

La SCC serait-elle vouée, alors, à devenir un deuxième « Radeau de la Méduse » ???

Françoise Martin

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 15:00


Le défaut de conformité : une opportunité possible pour les sélectionneurs, faire de cette " contrainte du droit ...une force.. »

De nombreux arrêts en Cassation ces dernières années ont condamnés des éleveurs, créant de ce fait des jurisprudences...
Le dernier en date fait couler beaucoup d’encre, puisqu’il met en lumière le fait qu’un chiot LOF doit être, in fine, apte à la reproduction, malgré une destination notifiée de chien de compagnie sur l’attestation de vente accompagnant sa cession.

Si dans un premier temps, j’ai été comme tout le monde très perplexe, j’ai poussé plus loin, essayant de comprendre le pourquoi cette décision.
Ayant pris connaissance du jugement, voici exactement ce que la Présidente de la Cour a notifié :
«…. si la convention de vente prévoyait un usage personnel et familial, excluant toute utilisation à des fins de reproduction, cette clause ne pouvait exclure le fait qu'un chien de race soit reproducteur, le tribunal a exactement relevé le défaut de conformité de l'animal, lequel n'était pas apte à la reproduction….. »

Le Décret n° 74-195 du 26 février 1974 (Ministère de l’Agriculture) relatif à la tenue du livre généalogique pour l'espèce canine précise dans l’article 4 que « La confirmation est obligatoire pour les reproducteurs des deux sexes ; elle ne peut avoir lieu avant l'âge de dix mois »

 La Société Centrale Canine précise « L’examen de la confirmation a pour but de déterminer que la morphologie d’un chien est bien conforme au type de la race […], de contrôler qu’il n’est pas porteur des défauts éliminatoires répertoriés dans la liste des points de non confirmation de sa race, et donc qu’il peut être autorisé à reproduire »

 La Présidence a donc mis en avant le fait qu’à partir du moment où l’acheteur faisait la démarche d’acheter un chien dit de race, par déduction ce dernier est potentiellement inscrit dans une visu de pérennité d’une race et donc de reproduction.
Elle met donc en évidence ce qui n’est ni plus ni moins une obligation de résultat versus l’obligation de moyen pour les éleveurs.

L’animal étant malgré sa reconnaissance d’être sensible toujours sous le régime des biens, il est donc assujetti au code de la consommation, et donc au défaut de conformité pour les professionnels.
S’il est souhaitable que la législation soit modifiée et que l’animal sorte définitivement du régime des biens, cela ne semble pas « demain la veille », même s’il suffirait d’un seul amendement en la matière.
La frilosité de nos gouvernements dans ces domaines-là n’est pas à démontrer malheureusement.
Donc quelles solutions avons-nous ?
 

En aval, je dirais que si nous sommes dans l’obligation de résultats alors elles le sont dans le cadre de l’obligation de résultats, ces solutions ont été reprises par la loi du 4 mars 2002.
L’appréciation du juge va se faire en fonction de différents critères, je cite :

« - la volonté présumée des parties ;

- le caractère aléatoire ou non du résultat attendu : si l’obtention du résultat est par essence aléatoire, le débiteur ne peut être tenu à une obligation de résultat.

- le rôle actif ou passif du créancier dans l’exécution de l’obligation : dans l’hypothèse où le créancier est activement impliqué dans le processus d’exécution de l’obligation à laquelle le débiteur est tenu, cette obligation ne peut être qu’une obligation de moyens.
Il est, en effet, impossible d’imposer une obligation de résultat là où le créancier n’est pas le seul maitre de l’obtention du résultat.

Le juge va prendre en compte la qualité de l’auteur, la nature du dommage et de l’obligation, la présence d’un aléa et la participation active du créancier ; la combinaison de ces éléments constituant un faisceau d’indices lui permettant de rechercher la volonté des parties. »

Mais tout ceci nous entraine alors dans les procédures judiciaires à n’en plus finir avec des frais colossaux !!
 

Mais abordons le problème sous un autre angle, en amont et faisons de « cette contrainte ... une force.. »….
Le défaut de conformité comme une force des sélectionneurs, et le LOF comme un véritable garant de la qualité !!!
Et si les sélectionneurs professionnels au lieu de tenter de s’exonérer du défaut de conformité l’assumaient pleinement ?


Aujourd’hui le lof est un juste un mot pour la plupart des producteurs, un moyen mercantile pour tromper l’acheteur qui lui croyant acheter une valeur sûre, n’achète qu’un seul bout de papier.
Dans cette poubelle française sont alors mélangés le tout-venant et le sélectionneur qui lui a de plus en plus de mal à avoir la reconnaissance de son travail.


Cependant le sélectionneur ne craint pas le défaut de conformité, son travail en amont sur les lignées, sur la santé de ses reproducteurs, sur le travail acharné de la socialisation, de la familiarisation fait de lui le garant des races.
Revendiquons alors pleinement le fait que nous sommes assujettis aux défauts de conformité, et que le prix de nos chiots soient la réalité de l’investissement que nous faisons depuis de longues années (au lieu de niveler vers le bas).


Devenons encore meilleurs dans nos pratiques, nos apports de connaissances, nos dossiers d’information, la nourriture que nous utilisons, le suivi de nos portées, que nos exigences soient à la hauteur des exigences des futurs propriétaires.
Propriétaires que nous allons, également, sélectionner afin qu’ils soient aussi à la hauteur de la qualité des chiots qu’ils nous achètent.
Parce qu’acheter un chien de race n’est pas un droit, c’est un engagement vis-à-vis du vivant, du respect du travail du sélectionneur, et du respect de ses consignes ( encore faut-elles qu'elles soient les bonnes !!)

Si nous regardons la photographie existante, seulement 1% des chiens présentés à la confirmation, toutes races confondues, sont refusés à l’examen, alors où est le problème ???
Quand un chiot est vendu 3750 euros (c’est le prix du chiot vendu dans le dernier arrêt de Cassation) sincèrement, ne serait-il pas quand même un minimum qu’il soit confirmé ??

Soyons transparents, exigeants, performants,
assumons nos responsabilités jusqu’au bout, soyons ceux et celles qui sont les véritables « sachants » de la sélection, … et redonnons au LOF ses lettres de noblesse qu’il n’aurait jamais dû perdre.

Françoise Martin
   
 

 

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 19:16

Les mois se suivent et se ressemblent…

Le 5 aout 2017 l’association cedav (confédération des éleveurs de l’avenir) interpellait la Société Centrale Canine sur plusieurs points, la réponse avait été immédiate en date du 9 aout :

”Mesdames, Messieurs,Merci pour ce courrier sur lequel nous porterons notre attention après les congés” … plus laconique que cela , y a pas !!

 

Ce mois d’octobre arrivant, il me semblait opportun de rappeler à la scc que les conges sont déjà fort loin derrière nous ...

Ou devons-nous penser que notre organisme de tutelle a une notion des jours de congés fort élargie ... il est vrai que ce courrier posait des questions forts délicates, dérangeantes peut-être..

 

* la notion d’affixe, par exemple, totalement chahuté par une pléthore d’éleveurs qui produisent des chiens inscrits au lof, puis en même temps des chiens non lof, l écrivant même sur leur propre site internet, au nez et à la barbe de l’organisme de sélection

 

* cette notion d’affixe gangrenée par les éleveurs fraudeurs, maltraitants, récidivistes qui passés en jugement devant des tribunaux français le gardent toujours, affixe qui a valeur d’une soit disante élite du chien de race...

 

* l’énorme problématique d’une juge de beauté dont le cheptel en dénutrition a été « accueillis » par la spa, qui joue “ la reine des neiges, liberée, délivrée !!” sur les rings toujours sans aucune sanction de l’organisme de sélection

 

* la production intensive de chiens inscrits au lof dans les fermes d’élevage françaises , dont la production en dehors de toute considération de l’animal élevé, vendue en animalerie, représente certainement un  financier pas négligeable au niveau des certificats de naissance, mettent en péril des centaines de sélectionneurs qui sont les mémoires vivantes des races

 

Et aujourd’hui les vidéos de One Voice mettant sur le devant de la scène la violence, la brutalité, la maltraitance pure de certains clubs canins, et d’une partie des pratiquants de discipline de travail

 

Nous sommes des centaines de sélectionneurs qui sont bafoués par de tels comportements, des centaines de sélectionneurs qui sont les chevilles ouvrières du chien de race en France , qui financent au fil des années un organisme de sélection qui, à ce jour, ne daigne pas se tourner vers ceux et vers celles pour leur accorder un brin d’intérêt.

 

Que devons-nous conclure, nous acteurs, de cette cynophilie décadente?

 

Devons-nous de subir l’inertie de la tête soit disant pensante... et rester ce que l’on nous demande d’être : de bons petits soldats à la solde d’une organisation dictatoriale, passéiste, sans transparence, sans communication,  (ou si peu) .. tête dans le sable, hermétique à la colère qui gronde..

 

Devons-nous faire les courbettes du serf au monarque, afin d’avoir l’illumination du regard  divin porté sur le bas peuple, œuvrant  alors avec déférence à la reconnaissance de l Elite française du chien de race, il est vrai que dans le peu de communiqué que nous avons, il est bien noté que notre organisme de sélection est présent depuis 1883... Certes la révolution française avait été déjà faite et la royauté fortement grignotée, néanmoins les mentalités semblent ne pas avoir beaucoup changées puisque la démocratie dans la vieille maison n’est guère qu’un fil d’Ariane totalement fantasmé ...

 

Devons-nous accepter que des commissions comme la commission d’utilisation nationale dans son rapport de 2015 défendant auprès du Ministère, l’utilisation du collier electrique et à pointes pousse des cris d’orfraie alors que la dérive déjà présente de la maltraitance animal au sein même de ses propres disciplines ne date pas d’hier... il est vrai que dans le royaume des aveugles les borgnes soient rois !!

 

Les marchands du temple auraient ils envahis depuis si longtemps le parvis de l’institution que cette dernière se trouve dans l’impossibilité de les chasser ?ou bien la guerre des chefs ou le kholanta régulier de la cynophilie française aurait elle anéantie la moindre réflexion concernant autre chose que les mondiales, les européennes que l’on peut juger, les finales ou les egos démesurés trouvent toute possibilité d’exploser..

 

Est-ce que dans ces réunions de chefs de clan ou chacun construit ses alliances afin d’être le calif à la place du calif, être dans une commission , ou bien avoir une présidence de club, le chien est-il encore juste présent, le chien, celui qui est l’essence même de notre passion, celui qui accompagne depuis des siècles ces animaux humains qui n’ont d’humains que le fait qu’ils marchent sur deux pattes, oubliant que l’évolution leur a donnés quelque chose placé entre deux oreilles qui s’appellent le cerveau soit disant évolué.

 

Aujourd’hui un tsunami frappe de plein fouet une cynophilie en voie de perdition : la maltraitance récurrente, présente depuis tant d’années, modernisée par les outils du progrès, une utilisation sans âme, un productivisme sans borne où le chien n’est qu’un vulgaire outil de production...

 

Des centaines de petits sélectionneurs galèrent tous les jours pour maintenir des cheptels de race, tous les jours réfléchissant à faire au mieux pour leur race, tous les jours de l’année parce qu eux les conges ils ne savent pas ce que cela veut dire et la seule reconnaissance qu’ils ont, est un soufflet, les renvoyant dans les bas-fonds côtoyer la bande de décérébrés pour qui le chien n’est qu’une matière exploitable.

 

Les sélectionneurs aboient, la caravane continue de passer .....

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12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 09:55

Que d’efforts… que de progrès … une exposition dans un cadre adéquat, des parkings adaptés, des entrées totalement fluides, des rings moquettés, des halls immenses.
Bref cela a pu être réalisé, donc c’est possible d’améliorer le système quand la motivation y est…nous pouvons nous demander pourquoi cela n’a pas été fait avant mais ne parlons pas du passé, espérons juste que cela pourra être réitérer les années prochaines …

 

La question récurrente qui se pose depuis tant d’années, est : comment sont choisis les juges qui officient dans cet antre ? et là… Nous sommes confrontés à une réelle incompréhension, la non transparence du système fait que nous subissons années après années la présence de personnes plus ou moins compétentes dans le jugement des races.
Si lors des nationales d’élevages des races, le club de race est responsable des choix, dans le cadre de l’exposition de championnat cela n’est pas le cas …

Mais alors comment cela marche t’il ? et bien je dois dire que tout ceci est fort nébuleux...

Si je tente de résumer la situation :
*nous avons dans les hautes sphères de la cynophilie française 24 personnes plus le président, représentant le bureau ainsi que le comité de la SCC.
* Nous avons 11 groupes dans la nomenclature française, le 11 ème groupe étant réservé à un petit nombre limité de races ne pouvant pas être autorisées à l’obtention de du CACIB.
* ces 11 groupes sont sous la coupe de deux personnes (du comité –bureaux) par groupe …….
Et ce sont ces deux personnes qui vont choisir (pour les groupes dont ils ont la charge) les juges qui devront officier ………. Ce choix devra ensuite être entériné par le comité selon les amitiés et inimitiés des membres concernés envers les juges proposés.
Alors le mystère est diablement opaque car qui sont ces gens qui ont la charge des groupes respectifs ? …visiblement, à part être dans le sérail, cela est « tenu secret » ….
Sur quels critères ces juges sont désignés ?? ......chut !!! c’est aussi un secret ! ….

Serait-ce une « sauce » interne dont les ingrédients particulièrement subtils permettant une recette optimum devrait être cachée ???
ou une mélasse de « bons deals » autour d’un verre entre les uns et les autres ?

Certains juges fort compétents n’ont jamais droit de cité en championnat, d’autres le sont systématiquement année après année ?

Nous ne pouvons pas envisager, bien évidemment, que le sort de la sélection des races se trouve entre les mains, de juste un copinage de « réseau « !!

Il doit bien y avoir une raison fort intelligente dans les choix des juges au regard de leurs compétences dans leurs races de jugement...

Néanmoins comment expliquer qu’un « spécialistes » des caniches, cette année à Nantes a jugé les terriers pour lesquels, il semblait assez embarrassé et quant à la « spécialiste » des terriers, elle a jugé les chihuahuas pour lesquels, elle n’était pas la plus compétente ?

Je ne parlerais pas du juge de la race que je sélectionne depuis maintenant plus de 28 ans qui a du omettre de faire une révision des commentaires au standard érigées par le pays d’origine, commentaires qui sont là pour aider les juges dans leur approche, et qui est venu me baragouiner une réflexion à deux balles concernant une truffe très légèrement dépigmentée de la chienne que je présentais.
S’il avait révisé les commentaires au standard il aurait vu que le pays d’origine demande de ne pas pénaliser ces truffes-là, sachant qu’il y a une réelle différence entre une légère dépigmentation due soit à une période de froid, soit aux chaleurs des chiennes, et une absence de pigmentation.

Quant à me laisser le temps de pouvoir placer ma chienne en statique, visiblement cela devait être impossible dans le timing imposé……

Payer une somme rondelette pour entendre un ramassis de conneries, il est vrai que cela laisse dubitative quant à la pertinence du choix des juges ……car Je ne peux, bien évidemment pas penser, au regard du respect immense que j’ai pour ces personnes, que nous puissions être confrontés à l’incompétence de ces derniers à juger les races pour lesquelles ils sont, soit disant, formés.. !

En revanche, Il serait bon de leur rappeler qu’il existe quelque chose qui s’appelle la conscience « professionnelle » totalement gratuite, n’engageant aucun frais personnel, facilement utilisable la vieille ou le matin du championnat en fonction de l’état de la personne et qui consiste à reprendre les standards et les commentaires a ces derniers pour tenter de faire une prestation honorable !!
 

Est-ce qu’en finalité nous ne serions que leurrés par un système manipulatoire voulant nous faire croire grâce aux paillettes, aux photographes, et aux belles fleurs coupées que la sélection des races passe de façon incontournable par cet immense cirque où finalement le chien n’est que le prolongement de l’égo de pratiquement tous les acteurs de ce moment ?

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31 mai 2017 3 31 /05 /mai /2017 12:45

Voici 9 ans que j’ai fait le choix de me livrer à l’écriture publique sur ce blog, titillant de ma plume ce petit monde du chien, du plus grand au plus petit acteur de cette sphère, ayant toujours la preuve de ce que j’avançais , n’en déplaise à certaines et certains qui font bon jeux de blablater sur les réseaux sociaux…


J’ai d’ailleurs lu il y a quelques jours quelques phrases d’une éleveuse de berger hollandais qui disait, je cite :

 

"Mme martin est réputée pour sa virulence .... Quand la passion perd le contrôle, anciennement au SNPCC, elle n'est pas sortie en toute discrétion.... Bref, même si j'ai apprécié l'éleveuse qu'elle fut, je pense que ses propos sont malheureusement maintenant à prendre avec beaucoup, beaucoup de recul .... »


Et hop au plus fort de son courage, la personne a vite quitté le groupe avant que je puisse intervenir, me faisant finalement sourire..

Le reflet même d’écrits si simples à taper sur un clavier sans en démontrer une certaine pertinence..
Les prémisses peut-être du Syndrome du Larbin…(voir Mediapart 04/2014)

Ceci étant j’ai particulièrement aimé le « quand la passion perd le contrôle » … le contrôle de quoi exactement ?? Je ne le saurais jamais !! ……..

Mais comme disait Beaumarchais "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur." !

Bref au fil de ces écrits , j’ai rarement cité directement le nom des personnes visées sauf dans des cas tres très précis , ayant toujours la preuve de ce que j’avançais, devant l’urgence d’une situation la plupart du temps scandaleuse pour le bien-être de nos animaux de compagnie.

Les institutions n’ont pas grâce à mes yeux, et le questionnement socratique qui est devenu au fil du temps une manière de vivre est là pour les pousser dans leur retranchement afin de pouvoir évoluer dans un avenir à court ou à moyen terme.

En effet, il serait temps d’ouvrir les yeux et de regarder la réalité en face, le chien, le chat sont devenus des animaux de rente au fil des années.. au même titre que les bovins, porcins, caprins, une seule différence ils ne sont pas tués pour être mangés ……

Des centres de production de 50, 100, 150, 300, 800, 900 reproducteurs en France vivant dans des milieux carcéraux, n’ayant qu’un minimum d’espace pour pouvoir se mouvoir, mais respectant parfaitement le nombre misérable de mètres carré obligatoires imposé par une législation qui a ouvert large le parapluie !!

Animaux reproduisant jusqu’à ce que la vieillesse les en empêche, devenant alors ce que l’on appelle des « improductifs « ou « reformés », replacés au nom d’une vieillesse heureuse.. aveux alors évident de l’existence du malheur.. ou bien abandonnés dans les refuges…les abattoirs pour chiens n’existant toujours pas !!


Des syndicats défendant des professions , des notion de métiers , se cachant derrière justement ces arguments pour éviter d’ouvrir les yeux et d’aborder la problématique de la décence, des valeurs, de l’éthique , du bien-être et de la bien traitance des animaux, ces animaux dit de compagnie, quelle ironie…


Des producteurs abandonnant en toute légitimité des cheptels entiers dans les refuges déjà surchargés par les abandons, comme s’il était tout à fait normal de faire subvenir à la communauté l’irresponsabilité de leur propre choix.


Des animaleries où des chiots essayent de grandir dans des aquariums en verre en dépit de toute compassion et de considération de l’existence de la cognition animale..
Une grande distribution dirigée par des individus dont la recherche du profit, cautionne de fait la production en amont de ces chiots et la souffrance cachée derrière les murs en béton, brandissant la notion de production française et de LOF comme garant de quelque chose …


la SCC, notre institution qui a délégation ministérielle dans la gestion et l’amélioration des chiens de races, nous parle de sélection , de variabilité génétique , d’une ère de dépistages des pathologies etc, et qui d’un autre coté ne semble pas être interpellée par des centres de production ayant affixe (donc engagement au lof) , produisant des chiots non-inscrits au livre, vendant de ce fait une double production lof et non lof dans les foires et animaleries … avec parfois 20 ou 23 races à leur actif sans aucun dépistage de quoique ce soit..
Quelles possibilités alors de revalorisation du chiot et chien inscrit au livre des origines français, quand la définition même de l’affixe est malmené ? …et lorsque ces centres de production produisent 300, 500, 1000 chiots, parfois plus, par an, dans des structures carcérales faites de béton et de grilles..
Et je ne reviendrais pas sur le sujet de la proposition de séances de confirmation dans des animaleries…ainsi que de la présence de nos chiens de race à la foire aux bestiaux parisienne si pompeusement appelée Salon de l’Agriculture !

Si cette vieille maison se cache derrière sa délégation ministérielle, arguant que sa mission ne lui permet pas de s’immiscer dans le « commerce du chien «, ne pourrait-elle pas, en toute transparence émettre un avis un peu plus affirmé lors de sa présence dans certaines commissions gouvernementales comme celles du CNOPSAV, (entres autres)prenant alors faits et causes pour une prise de conscience de la problématique des centres de production dont je fais référence ?

 

Quant aux services vétérinaires (DDPP) fonctionnaires de l’état avec une carence de personnel, et la multiplication des tâches qui leur incombent, il apparait bien évident que la cognition, l’état émotionnel des animaux incarcérés semblent arriver bien après les soucis sanitaires de la santé humaine, des lors que le nombre de mètres carrés collent à la législation et que les extincteurs sont bien présents dans les bâtiments !

 

Je ne parlerais pas de la pléthore de formations payantes dans le milieu de l’éducation qui foisonnent, mettant au pinacle des intervenants si possible anglophones, largement behavioristes alors qu’en France les rares personnes qui abordent le sujet de la cognition et de la métacognition sont montrées du doigt, comme étant les parias d’une approche qui semblerait tout à fait utopique, défendue pourtant par des grands philosophes et d’autres chercheurs…

Et le plus drôle dans l’histoire c’est que nous sommes toujours confrontés à lecture de certains conseils donnés par des « soit disant » éleveurs avec les notions de dominance, de contrainte, de prises au cou, et j’en passe …… il est vrai que le milieu de l’élevage est confronté à un nivellement par le bas, puisque les quelques heures nécessaires obligatoires pour élever sont dignes des quelques lignes d’explications pour monter un lego !

 

Le chien et le chat , de race, ou les « sans papier » sont relégués au rang d’animaux de rente, chacun tentant de faire « son beurre » sur leur dos oubliant d’ouvrir les yeux sur la définition même de l’animal de compagnie, cet animal familier qui a tellement fait rêver nos enfances …..

Affligeant et consternant ……..

 

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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 15:08

La souffrance des chiens loups de sarloos, et tcheque ( et autres races) de la Briquetterie a pris fin..

Ce jeudi 4 mai le démarrage de la saisie de plus d’une centaine de chiens va enfin libérer de leur misère les chiens de Cornelia Keizer, juge SCC et éleveuse depuis tant d’années de ces 2 races pour lesquelles, elle était très connue.

Aujourd’hui je ne ferais pas d’humour même cynique, le cœur n’y est pas, juste un constat d’amertume et de tristesse…

Aujourd’hui je repose toujours les mêmes questions que je pose depuis des années et des années

 

  • Comment se fait-il que les institutions aient pu laisser un état de souffrance perdurer ?
  • Comment les gens qui étaient au courant depuis tant d’années ont-ils pu fermer les yeux


A ma connaissance un premier contrôle des services vétérinaires accompagné des services de gendarmerie a été fait en 2012 faisant ressortir un excèdent de chiens largement supérieur aux autorisations données et un état sanitaire qui est loin d’être satisfaisant.

 

Un deuxième contrôle des services vétérinaires toujours accompagné de la gendarmerie a été effectué en novembre 2015 , le surnombre était encore plus important , l’état sanitaire aussi déplorable voir pire, l’arrêté de 2014 étant effectif, la conformité a de ce dernier loin d’être en adéquation …



Que s’est-il passé entre 2012 et fin 2015 … RIEN …………..alors que la situation s’est largement empirée….

 

Il faudra attendre ce 4 mai 2017 pour qu’enfin la saisie des animaux soit démarrée…

 

Que s’est-il passé entre fin 2015 et cette date du 4 mai 2017 …. RIEN…

 

Pendant 5 ans (voir plus) une centaine d’animaux a souffert de maltraitance, de malnutrition, de froid, vivant dans des conditions déplorables sur tout juste 8000 m2….et tout le monde le savait.

 

La vétérinaire se déplaçant pour pucer les portées nées ne pouvait pas non plus ignorer l’état des animaux, même si sa fonction ne lui donne aucun pouvoir de police, sa déontologie aurait due l’amener à contacter les services vétérinaires départementaux…


* L’a-t-elle fait ? si oui pourquoi les services concernés sont restés absents ?
* Si elle ne l’a jamais fait, comment a-t-elle pu consciemment taire l’évidence ?

 

Depuis 2012, le club de race gérant la race du Sarloos connaissait parfaitement la situation de cet élevage comme de nombreux échanges de mails peuvent le prouver.
Si le club de race n’a pas fonction lui aussi de police, il a certaines possibilités, comme celles de de demander un contrôle d’élevage auprès de la Société Centrale Canine ainsi qu’une demande de contrôle de filiation sur certaines portées.
Ces dernières possibilités auraient permises alors de pouvoir faire bouger la situation et déclencher toute la batterie de possibilités qu’à la SCC à sa portée.

 

Le club de race n’a jamais demandé (à priori) de contrôle d’élevage chez Mme Keizer,
* Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?
* Comment a-t –il pu laisser perdurer une situation de souffrances et de détresses de tout un cheptel ?

 

Du 7/2/2013 au 7/02/2014, Mme Keizer est suspendue de ses fonctions de juge par la Société Centrale Canine pour une histoire glauque de papiers, elle reprend ses activités de juge courant 2014.

 

Le club de race lui permet alors de juger la Nationale d’Elevage a deux reprises en Septembre 2014 et en Septembre 2015, puis en prévision la régionale d’élevage le 20 mai 2017 ainsi que la spéciale de race de Septembre 2017.

 

* Comment se fait-il que le club de race largement informé de la situation de maltraitance, et de non-respect de l’état sanitaire des animaux continue à donner des opportunités de jugement à Mme Keizer ?

 

Si nous pouvons penser que certaines personnes puissent être déconnectées de la réalité à tel point que la souffrance de leurs propres animaux n’est plus perçue, que dire alors du silence des institutions et de l’entourage qui deviennent complices de la situation, fermant eux-mêmes les yeux devant cet état de fait ?

 

Si l’élevage intensif des animaux de rente est la norme en France, ce qui est d’ailleurs plus que contesté au regard du bien-être animal, devons-nous accepter que des élevages canins dépassent les 50 voir à fortiori les 100 reproducteurs, ce qui devient banal dans le profil de la filière, au détriment du respect des besoins fondamentaux de l’espèce et du respect animal, malgré une législation qui a d’ailleurs ouvert grand le parapluie pour s’en dédouaner ?

 

Toutes ces questions restent toujours sans réponse, chacun se renvoyant la balle, personne n’étant responsable, tout le monde fermant les yeux, les chiens payant alors un lourd tribu à l'irresponsabilité humaine.

 

Seuls des irréductibles tentent de faire bouger l’inertie des institutions, des passionnés de chiens qui devant la maltraitance, la souffrance et l’exploitation insupportable vont, parfois, au péril de leur vie, s’investir, se compromettre, aller au-delà de leur propre souffrance pour tenter de faire prendre conscience de la dérive dans laquelle nous sommes entrainés.

 

Ce jeudi 4 mai 2017, plus de 100 chiens vont être délivrés de la folie d’une femme que personne n’a tenté d’arrêter depuis tant d’années …..



Quel constat d’amertume, de tristesse et d’impuissance …

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